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Patrice Dard

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Collection de SAN-ANTONIO

Type 0 et 1 de couverture

Dans le tableau ci-dessous, vous trouverez les 3 références des San-Antonio, le texte en 4eme de couverture, une copie de la couverture.

D

SP SA

4ème de couverture

Couverture

1

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Laissez tomber la fille :
Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, à vrai dire, mais je ne désespère pas. En revanche, je vous jure, mes amis, que j'ai déjà entendu un saxophone jouer du morse : dans un cabaret ! Au début, je n'y prêtais pas attention, vu que tout mon intérêt était porté sur la ravissante créature assise à mon côté. Moi, vous me connaissez... Très enclin à la bagatelle, mais jamais dépourvu du sens du devoir. Si vous pouviez savoir ce qu'il racontait, ce saxo, sous ses airs langoureux... Vous m'excuseriez d'avoir laissé tomber la fille ! Mais vous n'allez pas tarder à le savoir, fidèles comme je vous connais.

Laissez tomber la fille

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Les souris ont la peau tendre :
Un patron de bistrot portant, dans son arrière-salle, une épée à la taille, surtout au XX éme siècle, c'est assez extraordinaire. Mais franchement où ça se corse (chef-lieu Bastia - histoire de fomenter une petite guerre civile), où ça se corse, disais-je, c'est quand l'épée n'est pas à la taille du type, mais à travers la taille... Je tiens aussi à vous préciser que cette découverte n'est pas faite pour me réjouir, vu que l'épinglé était mon seul contact dans ce foutu bled... Pour lui, le contact a été plutôt rude, et pour moi, il risque de l'être aussi, je le crains, car j'entends déjà mugir, au loin, une sirène de police...

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Mes hommages à la donzelle :
Il y a une multitude de choses dont j'ai horreur. Les jeunes filles de plus de quatre-vingt-dix-sept ans, tout d'abord. Le poisson mal cuit, aussi. Puis les liaisons mal-t-à-propos ; les ouatères de wagons de seconde classe ; les bitures de Bérurier et les imparfaits du subjonctif de Pinaud. Mais s'il y a une chose qui m'énerve par-dessus tout, qui me file au bord du delirium très mince, c'est qu'on s'asseye sur mon chapeau... Surtout au cinéma... Surtout quand on l'a fait exprès... Surtout quand c'est le dargeot d'un truand qui est l'outrageur... Surtout quand tout ça cache le commencement d'une aventure insensée !

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Du plomb dans les tripes :
Quand j'étais môme et que ma bonne vieille Félicie m'emmenait en vacances à la montagne, dans le Jura, j'adorais fureter du côté de la scierie. J'ai toujours aimé l'odeur du bois fraîchement coupé et le grincement plaintif des scies mécaniques mordant le sapin... Non, ne croyez pas que je cherche à vous pondre de la Haute Littérature, ni que le bucolique (néphrétique) soit à l'ordre du jour, car je vous jure que cette passion de mon enfance, je l'ai perdue... A tout jamais... Car présentement, je me trouve lié sur une de ces scies qui faisaient mon admiration... Et c'est moi qui fais le rondin. La lame se trouve très exactement à 1 mm de mon buste et je ne dispose plus que d'un centième de seconde pour agir... C'est ce qui s'appelle avoir du pain sur la planche.

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Des dragées sans baptême :
Lorsque votre chef vous demande à brûle-pourpoint ce que vous pensez d'un copain, on ne peut que la boucler un instant, ne serait-ce que pour se demander ce qui le pousse à poser une question pareille et aussi comment on va y répondre. Le grand patron est agité. Il est adossé au radiateur, ou plutôt, comme il mesure deux mètres, il est assis dessus. Il passe sans arrêt sa main fine sur son crâne en peau de fesse véritable. Ses yeux bleuâtres me considèrent avec intérêt. Je sens qu'à moins d'accepter de passer pour une truffe le moment est venu de me manifester. Je me racle le gosier. -Wolf, je balbutie... Wolf... Ben, c'est un bon petit gars, non ? - Non, San-Antonio: Wolf n'est pas un bon petit gars, et vous le savez aussi bien que moi...

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Des clientes pour la morgue :
Si je voulais l'envoyer rejoindre Crâne pelé dans la baille, je n'aurais qu'une bourrade à lui administrer. Mais je ne tiens pas à procéder ainsi car ce faisant je perdrais le plus important témoin de mon affaire.
Et comme ce témoin est par la même occasion le principal inculpé, vous comprendrez sans qu'on vous l'écrive au néon dans la cervelle que je sois enclin à ne pas me séparer de lui. Un inculpé de cette catégorie, je l'aurai payé le prix !

7 43 50 Descendez-le à la prochaine :
Le gars qui pourrait me prouver par a + b qu'il a, au cours de son existence, exécuté une besogne plus débectante que celle à laquelle je me livre depuis une huitaine de jours aurait droit, selon moi, au salut militaire, au salut étemel et à une place assise dans les chemins de fer. Faut vraiment avoir le palpitant arrimé avec du gros filin pour tenir le choc. Et je le tiens, moi, le choc, parce que mon job c'est justement de ne pas faire la fine bouche. Voilà une semaine que je visite les morgues de France à la recherche d'un cadavre...

8 48 2 Passez-moi la joconde :
Un petit loulou de Poméranie qui se tortille dans la clarté de mes phares. Il vient de se faire ratatiner par une bagnole.
Moi, bonne pomme, je descends pour lui administrer la potion calmante et définitive. Et voilà !
Je viens de mettre le doigt dans un engrenage qui conduit à une Joconde au sourire plutôt inquiétant.

9 52 3 Sérénade pour une souris défunte :
Voilà maintenant que le Boss me fait prendre les patins de ses amis ! Il faut reconnaître que le turbin qui échoit sur la tête de son pote est de first quality !
Jugez plutôt : son fils va être cravaté de chanvre incessamment et peut-être avant par la justice britannique. Je vêts l'habit ecclésiastique pour rencontrer le condamné. Brusquement, je sens que ce mec est innocent. Une drôle de sérénade en perspective !

10 57 4 Rue des macchabées :
Au lieu de passer au centre des chèques postaux, aujourd'hui, j'aurais mieux fait de me consacrer à des amours ancillaires (celles que je préfère).
Au guichet, j'avise un vieux type blême et pâle des crayons qui retire de l'artiche. Où ça se complique, c'est quand je retrouve pépère, assis dans sa bagnole, bien sagement, mais un peu mort ! Alors je me mets en piste, courant de surprise en surprise au long de la rue des Macchabées.

11 59 51 Bas les pattes :
Vous me croirez si vous voudrez, comme dit mon éternel Bérurier, mais à Chicago, un flic français en mission officielle a beaucoup plus de problèmes avec la police locale qu'avec les gangsters ! Nulle part au monde, les poulets n'aiment qu'on vienne marcher sur leurs plates-bandes, mais aux Etats-Unis, c'est pire qu'ailleurs... Peut-être qu'ils craignent qu'on leur pique leur " enveloppe " au passage ! Halte-làl... Pas touche !... Bas les pattes !... C'est notre affaire... BAS LES PATTES ! ils disent, les poulagas, et les durs répliquent " hands up ! ", ce qui prouve que ce pays est bien celui des contradictions. Il n'y a que les gonzesses qui soient comme chez nous... Surtout les taxi-girls à qui j'ai eu affaire tout au cours de ma mission... Leur devise, à elles, ce serait plutôt " legs up ", " jambes en l'air " si vous préférez.

12 63 53 Deuil express :
Ce bouquin doit suffire à intriguer un zig dont l'existence n'est pas particulièrement de tout repos. Il va se demander si c'est un coup de la police ou d'une autre bande.
Dans l'expectative, il lira.
Quant à moi, en voilà assez pour aujourd'hui. Je n'ai plus qu'à aller me coller dans les toiles en attendant que la Terre ait fini son petit tour dans le noir.

13 67 54 J'ai bien l'honneur de vous buter :
Je marche un peu, histoire de briser ma tension nerveuse. Mais c'est une coriace que cette tension-là! Une seconde cigarette ne l'entame pas davantage. Au contraire, j'ai l'impression qu'elle est toute prête à se rompre... Je jette un coup de saveur à ma breloque; voilà près de deux heures qu'elle est entrée dans la carrée, Elia... Et celle-ci demeure aussi inerte et silencieuse qu'auparavant. Il n'y a toujours qu'une fenêtre éclairée... Et quand je dis éclairée, j'exagère... Simplement on décèle une lueur... Que fabrique-t-elle derrière cette façade croulante?...

14 71 55 C'est mort et ça ne sait pas !
Je vous ai déjà passablement baladés à travers le monde, dans toutes les couches de toutes les sociétés, mais je n'ai pas souvenir de vous avoir présenté le Pape. N'en déduisez pas trop vite que ce bouquin se passe au Vatican et que Sa Sainteté, que je respecte profondément, est l'acteur d'une de mes facétieuses aventures! Vous n'y êtes pas du tout. Le Pape dont je parle, s'il s'appelle Paul, ne porte pas de matricule ou plutôt n'en porte plus, vu que voilà bientôt dix piges qu'il est sorti de taule. Et c'est en toute candeur qu'il a troqué la casquette-à-julot pour la tiare pontificale de la religion... luciférienne! Cette fois, vous avez pigé ! Oui, mes amis, je vous emmène faire un tour dans une société secrète, avec messes noires, sacrifices et tout le schbigntz...Vous l'imaginez, votre San-Antonio, en enfant de diable? Ne vous inquiétez pas si mon encensoir fume, c'est qu'il vient de cracher quelques bastos de 9 mm.

15 76 56 Messieurs les hommes :
Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ? Et pas une demi-portion, croyez-moi1 Du vrai casseur... Du qui file la rouste aux caïds de Pigalle... Du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat. Son nom ? Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bemard Tonacci... Ça ne vous dit rien? Alors, je vais vous en balancer davantage : à la P.J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San-Antonio. Pas de panique... Rassurez-vous, je n'ai pas changé de bord... Mais il faut admettre que tout pourrait le laisser croire au début de ce chef-d'oeuvre.

16 81 57 Du mouron à se faire : 
Cette histoire a commencé très bizarrement. Depuis une quinzaine, je me faisais tarter à Liège, dans l'attente d'éventuels espions qui devaient passer par là. Pourtant, j'adore cette ville au charme provincial, mais franchement, quinze jours sans action... Ça me devient vite insupportable. Et puis un matin, alors que j'étais encore dans ma chambre d'hôtel, mon attention a été sollicitée par un curieux éclat lumineux. Je me suis approché par le balcon de la chambre voisine, et là j'ai vu le spectacle le plus insolite de ma vie. N'allez pas imaginer du gaulois..., du paillard..., du pomo... Pas du tout.Il y avait dans la pièce un brave monsieur occupé à fourrer des fruits confits avec des...diamants! Quelques heures plus tard, je l'ai revu, le type. Mais je n'ai pas eu l'occasion de lui poser des questions, vu qu'il était en train de tomber du sixième étage dans une cage d'ascenseur...

17 85 58 Le fil à couper le beurre :
L'ambiance de la Foire du Trône, c'est quelque chose d'inoubliable pour un môme. De temps en temps, ça ne fait pas de mal d'aller prendre un bain de jeunesse pour se laver de toute la pourriture quotidienne. Seulement moi, je ne peux plus faire trois pas sans rencontrer des connaissances : la rançon de la gloire, quoi! Bien sûr, mon métier m'a amené dans tous les milieux, et je compte des amis dans les sphères les plus hautes. Pourtant, ce jour-là, je n'ai pas eu affaire au gratin. Et cette furieuse bagarre parmi les joyeux fêtards m'a valu de retrouver ce vieux Carmona! Et de me plonger dans une des aventures les plus ahurissantes...

18 90 59 Fais gaffe à tes os :
Derrière moi, il y a le passage à niveau où l'homme se fit ratatiner par un rapide... Je laisse ma voiture sur le bord du fossé et je me mets en quête du numéro 12... Pas marle à dénicher... C'est une petite construction sans étage, couverte d'ardoise... M'est avis qu'il s'agissait d'un pavillon de chasse situé au fond d'un parc. La voie ferrée a coupé le parc et on a vendu le morcif de terrain avec la masure. Schwob l'a fait réparer, mais il y a un certain temps, car elle n'est plus très fraîche... Les volets sont clos... Dans la lumière blafarde de la lune, ce pavillon a quelque chose d'inquiétant. J'ai comme l'impression de l'avoir déjà vu sur la couverture de " Mystère-Magazine "!

19 93 61 A tue... et à toi :
Dubois, lui, tout en gobant ses marennes, m'expliquait en détail la gastro-entérite de sa femme de ménage...
C'est vous dire si la plus totale harmonie régnait dans la salle à manger de ces bons amis !
Et soudain, au moment pile où la mère Dubois se la radinait, portant triomphalement une gigantesque marmite recelant le cassoulet : vlan ! ou plutôt "dring !" le bignou s'est mis à carillonner...

20 101 62 Ça tourne au vinaigre :
Béru ne bronche pas... Je lui file une bourrade et le Gros bascule contre la vitre. Alors,je sens une cohorte de fourmis envahir mon calbar et remonter le long de mon anatomie. J'actionne le plafonnier de la voiture et je vois une formidable flaque de sang surla banquette.
Le Gros a bloqué une praline dans la région du cou et il s'est à peu près vidé. Tel, il me paraît un peu mort. Toute l'affection que je lui porte me remonte à la gorge. - " Béru ! je balbutie. Béru, vieux pote, joue pas au con... Tu m'entends, dis ? "

21 108 63 Les doigts dans le nez : 
Il se soulève, prend sa chaise et me l'abat sur le crâne. Aussi fastoche que je viens de vous le dire. Mon bras paralysé par le coup de poêle à frire n'a pas eu la force de se lever pour braquer le soufflant.
Je biche le siège en pleine bouille et illico je me trouve inscrit au barreau. Ça se met à toumiquer autour de moi. J'essaie de me cramponner à la table, mais des nèfles ! Je vais à dame. Le couple de petits rentiers tranquilles me saute alors dessus et fait une danse incantatoire sur ma personne.

22 111 65 Au suivant de ces messieurs :
Comme j'ouvre la porte, je fais un bond en arrière qui m'envoie dinguer dans le porte-pébroques. Il y a trois messieurs sur le paillasson, qui s'apprêtaient à sonner.
Et ceux-là, pas d'erreur possible, ce sont des vrais de vrais. Ils ont des bouilles qui ne trompent pas. Ils seraient nègres ou nains que ça ne se verrait pas davantage.
Le gnard San-Antonio se demande à la brutale si, par hasard, ça ne serait pas le commencement de la fin.

23 117 66 Des gueules d'enterrement :
Il me regarde avec intérêt et commisération. - Vous êtes monsieur Berthier ? demande-t-il. Il se dégrafe le col pour avoir plus de possibilités oratoires.
- Non, réponds-je, pourquoi ? - Je venais à cause que Mme Berthier a eu un petit ennui, fait-il gauchement. - Ah ? - Oui, elle s'est fait écraser par une auto...
- Et elle est morte ? - Tuée net. - C'est ce que vous appelez un petit ennui, vous ?

24 123 67 Les anges se font plumer :
Une lettre et un chiffre rédigés hâtivement sur un petit bout de papier : K 2. Ça pouvait vouloir dire beaucoup de choses... Ça pouvait ne rien signifier du tout... Mais moi je ne crois pas qu'on puisse écrire deux signes, comme ça, sans que quelque chose ne se trame quelque part. K 2 ? Une marque de détachant... Il manque le R. Un morceau de jeu de bataille navale ? Pas sérieux... Le nom du deuxième sommet du monde, le KapaDue ? Pourquoi pas... K 2 ? Ça ne vous dit rien, à vous ? Moi si... aujourd'hui...Aujourd'hui... que j'ai rassemblé tous les éléments du puzzle.

25 129 68 La tombola des voyous :
Quand on prétend être un grand pêcheur, l'as de la ligne toutes catégories, il ne faut pas dévoiler ses secrets... surtout quand ils sont aussi curieux que ceux du valeureux Bérurier. Devinez avec quoi il appâte, le Gros? Avec certaines parties des bovins qui constituent toute la différence entre un taureau et un boeuf, si vous voyez ce que je veux dire? Et c'est à cause de cette bizarre technique que tout a commencé. Nous étions penchés sur un immense bac d'abats, aux Halles, à la recherche du morceau convoité, quand le père Pinaud qui nous avait accompagnés pousse un léger cri et s'évanouit. Un coup d'oeil dans le bac m'avait renseigné... Ce n'était vraiment pas beau à voir, et ça n'avait jamais appartenu à un Quadrupède !

26 141 70 J'ai peur des mouches :
Moi, vous me connaissez? Je n'ai jamais eu peur de rien1 J'ai entendu siffler pas mal de balles à mes oreilles... Il m'est mème arrivé de ne pas les entendre passer pour la bonne raison que je les avais interceptées au vol... Je me suis bagarré avec des typesplus colosses que celui de l'île de Rhodes, j'ai pris des gnons... sans jamais connaître le sentiment de la peur. On m'a fait le coup de la baignoire, celui de la scie à métaux sur le tibia, les allumettes enflammées sous les ongles, la cigarette écrasée sur la joue, et toujours sans m'arracher un cri ni un mot. C'est à peine si je perdais le sourire. Et pourtant... aujourd'hui, " J'ai peur des mouches "... Ces minuscules diptères me terrorisent, car dans la contrée où je suis, elles véhiculent la mort... La plus atroce des morts.

27 145 71 Le secret de polichinelle :
Quatre jours après cette partie de chasse mémorable qui se solda par une hécatombe, le Vieux me fait appeler dans son burlingue secret. La pièce est triste comme un vieux numéro de la "Revue boursière", et le maître des Services paraît aussi joyeux qu'une catastrophe minière. Il est droit devant son bureau d'acjou lorsque j'entre. Ses poings sont posés à chaque extrémité de son sous-main et son ront relié pleine peau de fessebrille à la lumière de son réflecteur. - " San-Antonio, vous ne devinerez jamais la raison pour laquelle je vous ai mandé... "

28 151 72 Du poulet au menu :
Lorsque la grande aiguille de ma montre a fait sa révolution sur le cadran, la porte de l'usine se rouvre et mon zigoto réapparaît. Il est plus furtifqu'un souvenir polisson et il se met à foncer dans la partie obscure du quai, la tronche rentrée dans les épaules... Il marche vite, sans courir cependant... Il semble avoir peur... Oui, pas de doute, il est terrorisé... Je lui laisse du champ et je démarre en douceur. Soudain, il se cabre. Dans l'ombre, devant lui, se tient une seconde auto, tous feux éteints... Il marque un temps et s'écarte pour passer. Dedans, j'aperçois vaguement deux silhouettes...

29 157 40 Tu vas trinquer, San-Antonio :
Deux ivrognes et un clébard, voilà tout ce dont je dispose pour démarrer mon enquête aux U.S.A.
Les deux poivrots ont pour noms Bérurier et Pinaud et le chien est un gentil boxer, baveur à souhait ! L'Empire State Building aux pieds de Béru, il faut avoir vu ça.
Mais je vais en voir bien d'autres au milieu de la pègre new-yorkaise. Mes acolytes boivent, mais c'est naturellement votre bon San-Antonio qui va trinquer.

30 163 7 En long, en large, en travers :
Le roi de la sardine à l'huile a disparu ! La recherche dans l'intérêt des familles, c'est pas mon blot! Mais quand Béru et Pinaud se volatilisent à leur tour, je me mets en chasse... En compagnie de la légitime du disparu. Une jeune femme inconsolable...
Inconsolable ? Tous les locataires de l'hôtel de la Manche affirment l'avoir entendue gémir toute la nuit... Mais pas de chagrin, croyez-moi ! Approchez, mes belles, je vais vous raconter ça en long, en large et en travers.

31 173 8 La vérité en salade :
Le maquillage de la mémère se craquelle comme une terre trop cuite. Elle a trois tours de perlouzes sur le goitre, deux suspensions avec éclairage indirect aux étiquettes et une dizaine de bagues qui la font scintiller comme l'autoroute de l'Ouest au soir d'un lundi de Pâques.
Figurez-vous que ce monticule aurifié et horrifiant s'envoie un jules de vingt... carats ! Seulement, ce petit téméraire vient de se faire allonger..., du moins tout le donne à penser... " Fouette dents de scie ", comme dit Bérurier, cet angliciste distingué !

32 179 73 Prenez-en de la graine :
Mes petits lecteurs chéris, je crois que depuis le temps qu'on se connait on commence à bien se connaître, comme le disait si justement Vincent Toriol à la bataille de Marignan (33, Champs-Elysées, Paris).
Alors je vais vous en annoncer une qui méritera d'être prise en considération et dans le sens de la hauteur: je compte vous faire rire avec ce bouquin.

33 188 74 On t'enverra du monde :
- Eh bien! Eh bien, Béru, t'as des vapeurs ?
- M'en parle pas, balbutie-t-il, je suis un mec terminé !
- On en reparlera quand tu seras dans ton costar en planches, dis-moi un peu ce qui ne carbure pas ?
Ma femme a disparu, lâche le Gros. Et de ponctuer cette révélation par un bannissement qui fêlerait une plaque de blindage.

34 194 76 San-Antonio met le paquet :
C'est par un petit événement en marge de nos activités professionnelles que démarre cette fois-ci l'aventure.
Une aventure vraiment extraordinaire, vous pourrez en juger par la suite si vous avez la patience de poursuivre.
Une aventure comme, à dire vrai, il ne m'en était encore jamais arrivé.

35 201 77 Entre la vie et la morgue :
- Qu'est-il arrivé ? s'inquiète le chef de train. - Ça se voit, non ?
- Cette personne est tombée ? - Un peu, et elle s'est plutôt fait mal.
- Elle était avec vous ? - C'est-à-dire qu'elle se trouvait dans mon compartiment. Je lui bonnis l'incident du mironton venu tirer la chevillette. Elle portait des lunettes, dis je. Il paraît qu'elle a voulu aller aux toilettes et s'est trompée de lourde.

36 207 9 Tout le plaisir est pour moi :
J'ai rencontré à travers le vaste monde et le long de ma vie bien des femmes exigeantes. Des qui me demandaient de remplacer leur mari au pied levé ; des qui réclamaient ceci et d'autres qui sollicitaient cela et toujours je me suis évertué à les satisfaire. Mais la frangine, ce coup-là, attend vraiment l'impossible de votre San-A.chéri... Un impossible réellement... impossible... Mais moi, vous me connaissez ; rien ne peut m'arrêter ! Alors, poliment, je me penche sur le décolleté de la poupée et je susurre : "Mais voyons, chère amie, tout le plaisir est pour moi !"

37 216 5 Du sirop pour les guêpes :
Vacances peinardes sur la Côte... Boîte de nuit dans la pinède... Une frangine de vingt berges dans mes bras... Et voilà que ça démarre... Un ancien pote à moi vient se faire rectifier à mon nez et à ma barbe...
Un Bérurier beurré qui se radine... Un nouveau meurtre... Finie ma belle tranquillité...
Décidément, j'attire l'embrouille comme le sirop attire les guêpes !

38 225 15 Du brut pour les brutes :
Boris Alliachev, vous connaissez ? Espion intemational... Recherché dans une tripotée de pays... Enfin le genre de mec que tout flic normalement constitué rêve d'agrafer à son palmarès ! Figurez-vous que je l'ai précisément sous les yeux, en ce moment... Il est assis dans un restaurant russe et il jaffe du caviar comme un qui aurait la conscience tranquille et le larfouillet bourré. Seulement voilà qu'un pastaga démarre dans les parages : un jules, laid comme un dargifde singe, entreprend de dérouiller sa poule, une ravissante môme de vingt berges. Mais ce n'est pas le genre de chose qu'on fait devant S.-A., pas vrai ? Alors je sors mon uppercut des grands jours... Et pendant la bagarre, le Boris, lui, il prend la tangente ! Vilaine affure, les gars, mais cette brute de S.-A. n'a pas dit son dernier mot !

39 233 16 J'suis comme ça :
Y'en a d'autres qui sont autrement, mais moi, que voulez-vous, j'suis comme ça ! Vous le savez, je suis habitué aux coups les plus durs et les plus vaches. Mais celui qui m'arrive sur le coin de la hure est le plus bas que j'aie jamais encaissé : ON A KIDNAPPE FELICIE ! Si vous n'avez jamais vu un San-Antonio féroce, un San-Antonio effrayant de colère, vous allez être servis. Avec Béru, on s'est bien juré que le premier des ravisseurs de ma mère qui nous tombera sous la paluche aura droit à une concession au Père-Lachaise... Qu'on se le dise !

40 238 78 San-Antonio renvoie la balle :
Il y a des jours où c'est pas votre jour ! C'est pas Bérurier qui me contredira ! Pourtant, il était plutôt batouze avec son élégant costume aubergine et ses bottes de pêche... Paré qu'il était pour assister à la grande rencontre de football France- Exéma ! Il est balèze, le Béru, seulement de là à affronter les onze joueurs de l'équipe de France...
Dimanche mémorable qui a marqué le début de la plus fantastique enquête de ma carrière. Et si les balles ont plu sur le terrain, c'était pas toujours en direction des buts !

41 244 80 Berceuse pour Bérurier :
Je file un coup de périscope hors de ma tire et j'avise une Aronde qui se pointe à ma hauteur.
L'espace d'une seconde, je me dis qu'il s'agit peut-être d'un coup fourré organisé par des malfrats qui en voudraient à mes os préférés, mais je décide que des truands ne klaxonneraient pas pour se signaler à mon attention et que, d'autre part, ils ne rouleraient pas dans une Aronde.
Alors je lève le pied...

42 250 81 Ne mangez pas la consigne :
L'homme cagoulé est en train d'affûter la lame courbe d'un cimeterre. Le cimeterre marin dont causait Valéry.
Ce cimeterre-là va m'expédier au cimetière sur une vraie meule.
Une meule électrique, siouplaît, ce qui m'inciterait à penser que nous sommes dans un atelier.

43 259 83 La fin des haricots :
A peine ai-je franchi le seuil que je m'arrête, pétrifié par la surprise.
La môme Danièle fit au bas de l'escalier, la tête sur le carrelage du vestibule.
Elle a la coquille fêlée et une mare de sang achève de se figer. Je m'agenouille auprès de la pauvrette et je glisse la main entre ses roberts. Partie sans laisser d'adresse.

44 265 84 Y a bon, San-Antonio :
Je m'agenouille et je palpe la terre battue. Un contact terrifiant me court-circuite les centres nerveux.
Je viens de rencontrer une main. Elle est froide. Je dompte ma répulsion et je palpe encore. Après la main vient le poignet, puis l'avant-bras, puis le bras, l'épaule...
Un cadavre! Il y a un cadavre dans la cave à vin.

45 273 86 De "A" jusqu'à "Z" :
Mes funérailles étaient prévues pour dix heures, mais dès neuf heures, la maison était déjà pleine de gens. Tout le monde pleurait, ce qui me touchait beaucoup. Sur les faire-part on avait précisé " ni fleurs ni couronnes ", histoire de ne pas mettre les copains dans les frais, mais, nonobstant cette recommandation, la plupart des assistants s'annonçaient avec des gerbes, des couronnes, des coussins d'oeillets, des croix en roses et autres joyeux présents. Oui, il faut vraiment mourir pour mesurer le degré de sa popularité. J'en étais tout ému. Mais quand j'ai vu radiner le Gros, beau comme une pissotière repeinte, dans un complet noir, avec une chemise vraiment (et très provisoirement) blanche, soutenu par Alfred le coiffeur, mon coeur m'est remonté dans le gosier.

46 281 18 San-Antonio chez les Mac :
Connaissez-vous Stinginess Castle ? Au fin fond des Highlands, en Ecosse, ce château se dresse sur une colline dans les brumes britanniques. Un nouveau fantôme le hante depuis quelque temps. Et un fantôme de poids! Il a pour nom: BERURIER !
Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio maquillent dans ce château de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pièce d'à côté pendant que vous lisez ce chef-d'oeuvre, ne cherchez pas, c'est le fantôme de quelque Mac !

47 293 10 Fleur de nave vinaigrette :
Avez-vous déjà vu un personnage obèse, cradingue, vinasseux et violacé, en pantoufles, maillot de corps gris (mais qui fut blanc jadis), portant un pantalon de coutil rapiécé, affublé d'un véritable sombrero mexicain se prélasser dans les fauteuils du Boeing Paris-Tokyo ? Assurément non ! Pour se délecter d'une pareille situation, il faut avoir lu " Fleur de nave vinaigrette ". Au passage : savez-vous comment se traduit "Fleur de nave" en japonais? "Bey-Rhû-Ryé" ! Rigoureusement authentique !Si vous ne me croyez pas, consultez votre judoka habituel.

s

48 305 11 Ménage tes méninges :
L'histoire qui est racontée ici est rigoureusement vraie. Je n'y ai pas changé une virgule. J'ai seulement modifié les événements, déformé les faits, interverti les situations, débaptisé les personnages et déplacé l'action. J'ai également pris des libertés avec le lecteur, le vocabulaire de l'affabulation. Oui, j'ai fait tout cela. Mais, parole d'homme, je n'ai pas changé une virgule à l'histoire. J'aurais peut-être dû... Ça aurait évité à Béru et au beau San-Antonio de se trouver dans la situation la plus effarante de leur brillante carrière. Et comme dit ce grand intellectuel de Bérurier : " Ménage tes méninges ", gars, et prépare tes mécaniques.

49 317 12 Le loup habillé en grand-mère :
On ne peut jamais prévoir la réaction des gens ! Je vous prends à témoin, mes amis : si vous receviez par la poste 20 000 000 A.F. signés anonyme, quelle serait votre réaction? J'en connais qui les convertiraient aussitôt en bons du Trésor..., d'autres qui s'offriraient illico une douzaine de danseuses..., d'autres encore qui se feraient construire un coquet pavillon à Créteil... Eh bien, le bonhomme qui vient d'entrer dans mon burlingue est d'un genre différent, lui : il veut porter plainte ! Comme dit Bérurier : "Une telle honnêteté, c'est pas honnête !"

50 321 13 San-Antonio chez les "gones" :
Si vous avez des enfants et si vous êtes tatillons sur leur éducation, je ne vous conseille pas de les envoyer à l'école de " Grangognant-au-Mont-d'or ". Et cela pour deux raisons : la première est que ce paisible village de la région lyonnaise est actuellement le siège d'un drame qui bouleverse toute la France: les "gones" y disparaissent les uns après les autres et l'on assassine les maîtres d'école. La deuxième raison est que le nouvel instituteur a pour nom Bérurier ! Je ne vous en dis pas plus !

51 333 19 San-Antonio polka :
Sans vouloir me vanter, vous savez bien que je suis suffisamment sublime pour ne pas avoir besoin de me faire mousser, je suis un skieur de first quality. Selon Béru, je possède à fond la technique du "sale-homme géant", du "Juliénas léger" et du "rapage contrôlé". Et c'est peut-être grâce à ces qualités que j'ai pu éviter une catastrophe nationale ! Comment ? Entrez dans la danse et vous le saurez. Et en avant la polka de San-Antonio.

52 343 14 En peignant la girafe : 
Ceux qui n'ont jamais vu un individu manger tour à tour : " .., une semelle de chaussure, un crapaud vivant, une selle de vélo, une corne à poudre, une autre de chef de gare, un écureuil empaillé et un cadran solaire... ", n'ont jamais vu Bérurier dans le plus extraordinaire numéro de boulimie de tous les temps1 Ceux-là ne peuvent pas non plus imaginer le fabuleux San-Antonio tout en haut d'une grande échelle, occupé à peigner la girafe!

53 358 21 Le coup du père François :
Connaissez-vous l'Alabanie ? C'est un coquet pays d'Europe du Sud qui a pour principales ressources l'exploitation des cactus et l'aide de la Chine populaire. Figurez-vous qu'il se passe des choses bizarroïdes à l'ambassade alabanienne de Paris... Mais le gros Bérurier et votre San-Antonio préféré vont sérieusement s'occuper du problème, croyez-moi! Malheureusement, le révérend Pinaud manque à l'appel et savez-vous pourquoi ? Parce que les Alabaniens lui ont fait la plus terrible, la plus perverse, la plus française des farces... "Le Coup du père François"

54 385 41 Le gala des emplumés :
J'ai déjà exécuté pas mal de missions peu ordinaires, franchement originales, voire extravagantes. Mais celle qui me débarque sur les endosses est, comme dit Béru, " à tomber le c.., par terre ". Figurez-vous qu'au cours du grand gala de la Rousse, le Vieux me prend à part, me tend la photo d'une gentille dadame d'une quarantaine de balais et me virgule : " Je ne vous demande qu'une chose, San-A, devenir l'amant de cette femme. " Tout à fait un travail dans mes cordes... Mais il avait oublié un petit détail, le Tondu : la photo datait de vingt ans!

55 391 22 Votez Bérurier :
Par autorisations spéciales du préfet de Seine-et-Eure et du garde champêtre de Bellecombe, nous reproduisons fidèlement la plus étrange affiche électorale jamais placardée : " Bellecombais, Bellecombaises ! On n'est pas ce que vous croyez! La preuve, c'est que moi, Bérurier Alexandre-Benoît, inspecteur principal, je lance un défi à l'assassin de Bellecombe en me présentant à vos suffrages! S'il veut m'empêcher de candider, qu'il y vienne! La politique je m'ai toujours assis dessus, et sans coussins ! C'est pourquoi je me présente sous un nouveau parti dont moi et l'ex-adjudant Paul Morbleut, mon adjoint, on est les fondateurs et les membres virils : le P.A.F. (Parti amélioré français). Ce soir, dans la salle des réunions, on vous définira notre programme. Venez nombreux, l'assassin y compris! Et surtout : Votez BERURIER !"

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427 87 Bérurier au sérail  :
Figurez-vous qu'Alcide Sulfurik, plus connu dans les milieux de l'espionnage sous le matricule S04 H2, a été kidnappé au retour d'une importante mission en Chine populaire par un commando de rebelles arabes dans l'aride pays de Kelsaltan! Connaissez-vous le Kelsaltan ? Il est situé très exactement à l'angle du golfe Persique et de l'avenue Raymond-Poincaré... C'est vous dire... Pour l'atteindre, il faut, à dos de chameau, traverser le grand Rasibus ou désert de la soif. Et, par ironie, il a fallu que pour accompagner votre valeureux, SAN-ANTONIO dans cette mission périlleuse on fasse appel à Pinaud et surtout à BERURIER ! Je ne vous en dis pas plus... Joignez-vous à notre étrange caravane et venez visiter le sérail du cheikh BERURIER (qui est d'ailleurs un cheikh avec provision)
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57 443 88 La rate au court-bouillon :
Je ne pouvais pas imaginer qu'un jour je verrais un spectacle pareil! BERURIER évoluant parmi l'élite mondiale, cohabitant avec tout ce que la terre a pu produire comme rois, reines, présidents, milliardaires, sommités artistiques... Je vous jure qu'il faut avoir vu ça au moins une fois dans son existence ! Et si tout ce gratin (dont nous étions) n'avait pas été à deux doigts de l'anéantissement atomique, j'aurais ri, mais ri, à m'en mettre la rate au court-bouillon !

58 485 23 Vas-y Béru :
Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse fissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je le voyais. J'ai entendu un cri et je sais qu'un de mes compagnons a été touché. Je passe la main sous ma veste afin de dégager mon excellent camarade Tu-tues de sa gaine. Faut agir mollo pour éviter d'émettre un bruit qui me situerait. Je n'y vois que tchi. Faut que j'attende la deuxième seringuée afin de situer le tireur. Dangereux, car en v'là un qui semble vouloir faire le ménage complet.

Les 3 références :

D

SP

SA

N° dans le dictionnaire SA N° dans la collection Spécial Police N° dans la collection San-Antonio

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Version du 8/6/1